J•E•N•A•A

[Jenaa]

Par une douce nuit rêvée, au creux de mon ventre. Tu t’es installée, comme pour réveiller. Comme pour égayer les rêves endormis. Ton prénom je l’ai rêvé. Il m’est apparu comme un tout. Les traits se sont formés. C’était celui-ci et puis c’est tout.
Ton prénom est arrivé avec une odeur, et des paysages : ceux de la Hollande.
Ton prénom est arrivé avec un visage, celui de l’Amour.
Ton prénom a une couleur, Jenaa. C’est par ces 5 lettres que se forme la couleur violette.
Dans ton monde Jenaa, l’art est partout. Les traits fusent, les déchirures s’accouplent. Toute la journée, depuis que ton corps te le permet, tu dessines et tu coupes. L’art est partout, tes rires composent une partition, tes pas de danse sont contemplation.
Dans ton monde Jenaa, les punitions n’existent pas. Les parents s’occupent de leurs enfants pour toujours Jenaa. Chaque mot est gravé. Chaque parole est sculptée. Des maux marqués. Des habitudes ancrées.
Dans ton monde Jenaa, « surveiller »,
c’est « veiller sur (qqun) ».
C’est toi qui me l’a dit
et j’ai pensé que l’on pourrait garder pour secret,
que les sens sont ceux que l’on se crée.

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